À propos

Editorial

Martin Buyle Division CEO Starrag

Chers lecteurs,

Au cours de l’été 1975, Paris ne rêvait pas seulement d’amour, mais aussi d’électronique. Le premier salon EMO qui se tenait au Parc des Expositions marquait alors le début d’une nouvelle ère, où les commandes numériques remplaçaient les systèmes mécaniques. Dès 1973, Starrag présentait la NB 125 D, l’une des premières fraiseuses CN à 5 axes avec commande par bande magnétique, un pas audacieux pour cette technique encore rare à l’époque.

Cinquante ans plus tard, nous montrons non seulement en direct et virtuellement à l’EMO, mais aussi en détail dans ce magazine, comment la technique et le tempo ont changé, avec en point d’orgue la première de la nouvelle Heckert X70. Cette évolution de la série compacte qui remporte un grand succès convient non seulement pour les boîtiers et les éléments de structure, mais aussi pour l’usinage précis de composants dans la construction de turbines.

Les partenariats de longue date jouent un rôle important, et pas seulement pour Starrag : Liebherr-Aerospace Lindenberg a ainsi commandé son premier centre d’usinage Droop+Rein FOGS pour la fabrication des jambes de train d’atterrissage il y a plus de 20 ans. Ce premier achat de l’usine mère de l’Allgäu a donné naissance à un partenariat intensif et à la mise en place d’un réseau mondial de production de trains

Une coopération germano-américaine s’est développée de manière similaire en l’espace de huit ans. À Wichita, dans l’État américain du Kansas, Omni Aerospace a commandé un Ecospeed, suivi de deux autres. Ces centres produisent des composants de précision pour les structures d’avions. L’investissement a porté ses fruits, Omni Aerospace a depuis doublé son chiffre d’affaires.

La satisfaction est également au rendez-vous dans le secteur des véhicules utilitaires : depuis 25 ans, Starrag collabore avec le constructeur tchèque Tatra dans son usine de Kopřivnice. L’ensemble du processus de fabrication est ici au centre des préoccupations, de l’usinage des pièces brutes au montage final. L’étape la plus récente de cette collaboration se concrétise par la réalisation d’une nouvelle ligne de transfert avec trois centres d’usinage Heckert HEC 800, qui augmentent considérablement l’efficacité de la fabrication et la flexibilité.

La nouvelle machine Bumotec 1000/Cneo a déjà fait ses preuves dans l’industrie horlogère, grâce à des cycles plus courts, une consommation d’énergie plus faible et une meilleure maniabilité. Chez un fabricant de bracelets de montre, elle a non seulement permis d’augmenter la productivité à hauteur de 50 % par rapport au modèle précédent Bumotec s1000/C, mais aussi d’améliorer la qualité de surface de 30 %.

Je vous souhaite une lecture stimulante

Martin Buyle

CEO, Division Starrag